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Crise (La) - Crise (La)


Regia:Serreau Coline

Cast e credits:
Scén. et dial.
: Coline Serreau; image: Robert Alazraki; déc.: Guy Claude François; cost.: Karen Muller; son: Guillaume Sciama, Dominique Dalmasso; mont.: Catherine Renault; mus.: Sonia Wieder-Atherton et Beethoven; int.: Vincent Lindon (Victor Barel), Patrick Timsit (Michou), Zabou (Isa), Maria Pacome (la mère), Yves Robert (le père), Annick Alane, Gilles Privat, Michèle Laroque, Christian Benedetti, Nanou Garcia, Clothilde Millet, Isabelle Petijacques, Didier Flamand, Marie-France Santon, Laurent Gamelon, Tassadit Mandi, Catherine Wikening; dir. de prod.: Claude Albouze; coprod.: Les Films Alain Sarde, TF1 Films Production, Leader Cinématografica, RaiDue, Canal +; France (1992); 95'.

Trama:Victor, brillante avvocato parigino, conosce un doppio rovescio di fortuna lo stesso giorno: viene lasciato dalla moglie e licenziato dall'ufficio legale in cui lavora. Nessuno dei suoi amici gli è d'aiuto, presi come sono dai loro molteplici problemi. Solo un vagabondo, Michou, un po' da amico e un po' da scroccone, gli si appiccica alle costole.

Critica (1):“Que faire?” dit-il (en 1902). “Vendre Rambouillet”, rèpond (en 1992) Coline Serreau qui, cette fois, ne choisit pas l’évasioin utopique. “Tu causes, tu causes”, me réplique alors un perroquet quenaldien indisposé par l’évocation de Lénine. Volatile bavard, mon interlocuteur imaginaire se voyat sans doute déjà sur un Kilim authentique, flottant audessus d’un Paris éternel. Loin de toute allusion politique, il se rêvait affiché dans le métro, tutélaire et bienveillant. Certes, ce Jacquot familier aurait sa place dans La Crise où tant de personnages se répètent: “Je suis vulgaire, je suis vulgaire” ou “paf, tout est parti, paf, tout est parti”. Il pourrait y être. Il n’y est pas et le film n’est pas léniniste. Pourtant il est politique. En 1981, Coline Serreau déclarait (je résume) que pour changer la forme, il faut “être très costaud idéologiquement”. Elle ajoutait ce commentaire applicable à La Crise: “Lorsqu’on fait des films dépressifs, et seulement désespérés, ça profite à qui? Comme les dépressions économiques, ça profite aux même.”
Tonique, La Crise est à la fois le dèmenti et l’approbation de cette dernière remarque. Le démenti parce que, au terme de la comédie, Michou est un “mec de Saint-Denis” en passe de devenir “un mec de Neuilly”. Et l’approbation parce que Victor, conseiller juridique plaqué et licencié, a profité de ses déboires conjugaux et économiques pour s’humaniser. Tout se passe comme si la cinéaste avait laché une tornade dans dix années de vide idéologique - celles que nous venons de vivre par exemple. Elle y a trouvé les doctrines de substitutions qui ont meublé de toc l’espace mental collectif: course au fric, médecines dites “douces”, culture du corps et culte de la famille alors qu’elle se décompose, fureur diétético-écologiste et surtout individualisme arrogant, pouvoir arrogant, bêtise arrogante. L’échantillonnage est incomplet, mais la récolte suffisante à notre édification.
[...] C’est avec une élégance et une grâce qui manquaient aux épousailles trop fécondes de Romuald et Juliette que Coline Serreau dénoue - en les nouant - les histoires croisées de Victor et Michou. Elle convoque une de ces “grand-mères de l’islam” recontrées lors d’un reportage de 1979 et ça marche! Chacun retrouve sa chacune, et, même si la crise continue, on est bien content.
En effet, il faut que Coline Serreau soit très “costaude” en idéologie pour que l’on rie de tant de matière sociale brassée et saisie là où ses distorsions sont inquiétantes (le racisme populaire). On quitte La Crise en état de lévitation spirituelle, allégés et sereins. On fait le compte, dans tant de mots justes, de ceux qui nous ont été épargnés (pas de “hiper, super, glauque, interface, synergie ou modernité”), voilà pour l’apesanteur. Puis l’on s’étonne dela complexité des personnages. Michou, l’exclu, le traîne-savates pitoyable, est à la fois bête et méchant comme un Groseille et pertinent par bon sens résiduel. Quand, après avoir évoqué pour Victor sa vie catastrophique, il proteste dans le TGV de sa bonne humeur: “J’m’en fous de tout ça je suis gai”, un grand moment de rapport de classes se joue devant nous. Un grand moment de mensonge mutuel.
Pas consensuel, le mensonge. Victor l’obtus finit par comprendre qu’il a besoin de Michou. Depuis Etienne Chatiliez, Coline Serreau est la seule à se permettre avec tant de bonheur d’épingler le manque de vertu des Français, bourgeoisie et peuple embarqués dans la même galère. Ils sont dévoilés et ceci grâce à une dame voilée de pénombre et nourrie d’islam. La manière brechtienne - à chacun sa tirade et ses gros plans - et des pauses beethovéniennes assurent au film ses accélérations comme sa plénitude lyrique. Oui, lyriques sont les éclairages dorés, les pénombres mouvantes dont sort la lumière: avec le visage grave de Marie retrouvée, la lucidité rime avec amour et tendresse.
Françoise Aude, Positif, Janvier 1993 n. 383

Critica (2):

Critica (3):

Critica (4):
Colin Serreau
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